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LE PRIVILÈGE D’ÊTRE AU MINISTÈRE ; LE PARFUM DE SON ..
J’étais le plus qualifié lors de l’entretien. Plusieurs des panélistes avaient déjà eu un bon rapport sur moi de la part de leurs épouses à qui j’avais enseigné le cours « Physique de l’économie domestique » au cours de mon année de service. Ils ont même affirmé,
“M. Akaani, tu as le poste. Nous avons réellement besoin de vous et nous vous voulons. Nos femmes apprécient que vous leur appreniez la physique.
J’ai attendu en vain la lettre de nomination. D’autres ont été nommés mais pas moi. J’ai été extrêmement déçu parce que je n’avais pas de « plan B ». Je n’avais pas d’autre endroit vers qui me tourner que le Seigneur qui m’a guidé si clairement au fil des années et particulièrement jusqu’à présent.
J’attendais toujours quand tout l’argent que j’avais sur moi était épuisé et que tous mes articles de toilette étaient épuisés. Il ne me restait que 30 kobos (la plus petite dénomination de la monnaie nigériane, qui équivaut en réalité à moins d’un cent ou d’un penny).
J’étais tellement frustré que j’ai commencé à envisager de faire mes bagages pour retourner à Ibadan où plusieurs disciples attendaient mon retour. Alors que je priais un après-midi, j’ai dit à Dieu :
« Est-ce parce que je n’ai pas de ticket de transport pour aller quelque part que vous me fixez la vie ici ?
Tout de suite, Dieu a mobilisé et a poussé un frère, qui travaillait dans une banque en ville, à venir pendant ses récréations m’apporter le ticket de transport. Il est entré dans ma chambre, alors que j’étais encore à genoux et a dit :
“Frère. Gbile, le Seigneur m’a dit de t’apporter cet argent de toute urgence et c’est pour le voyage que tu t’apprêtes à faire. Je dois retourner précipitamment à mon bureau à la banque.
Je tremblais devant ce que le Seigneur faisait et j’avais peur de toucher à l’argent ou de le récupérer auprès du frère, voyant que c’était pour moi un parrainage pour sortir de la volonté de Dieu. J’ai supplié le frère de garder l’argent car je n’étais pas prêt à refaire un voyage.
Alors que le frère partait, je me suis tourné vers le Seigneur en larmes, lui demandant de me pardonner. Même si je n’avais rien à manger, je ne m’éloignerais pas de sa volonté parfaite pour ma vie. Alors Dieu a recommencé à me parler.
« Ce n’est pas faute d’argent que je vous garde ici. Si vous voulez y aller, vous êtes libre d’y aller.
Mais où que vous alliez, quoi que vous fassiez, prêcher, chanter ou enseigner, cela sera enregistré dans
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